Pourquoi faut-il lire Faune ? Parce que dès les premières lignes, s’ouvre l’un des domaines qui nous fascine depuis toujours : l’esprit animal. Comment vit, pense, réagit un animal ? Quelles sont ses stratégies de chasse, d’alliance, de trahison ? Qui sommes-nous par rapport à lui ? Et c’est grâce à la rencontre d’un « personnage » étrange, riche, complexe, mystérieux et « fantastique » qui vit caché au cœur de la jungle, que se pose la question de la valeur de la vie qui nous entoure, de la beauté et de la diversité de notre monde. Pas de répit pour cette aventure. La nature et l’homme vont s’affronter, s’allier ou s’aimer, nous plongeant bien évidemment dans un questionnement sur nous-mêmes. À lire donc pour l’évasion, au sens propre, mais aussi intérieure…
Résumé
Clarisse Berger étudie la biologie, sans trop de conviction. Elle perçoit, sans vraiment l’identifier, qu’un malaise trouble son existence. Quand on lui offre, grâce à ses talents de photographe, la possibilité de se joindre à une expédition scientifique au cœur de la Guyane, elle n’hésite pas une seule seconde et se lance dans l’aventure.
Sur place, malgré les difficultés qu’impose cette contrée sauvage, les découvertes se succèdent et se transforment en rencontres surprenantes, aux frontières de l’imaginable. C’est ainsi que ce voyage devient initiatique, profond, et remet en question les certitudes de Clarisse. On ne sort pas indemne du cœur de la jungle, où la Vie lutte pour se perpétuer sous des formes extraordinaires, féroces et souvent inattendues !
Détails
ISBN: 979-10-90408-62-3 Editeur
: A Contresens Editions Date de publication : 2019 Nombre de page : 336
Habité depuis toujours par un réel besoin d’évasion, Mathieu Valentin aborde l’écriture à l’âge de 16 ans. Trois romans verront le jour mais ne seront que très peu dévoilés. En 2006, avec l’apparition de l’idée de créer une saga d’heroic fantasy « Le Quatrième Ordre », un projet d’une toute autre ampleur commence.
Le sujet de sa thèse de doctorat – l’image de la pharmacie au XIXème à travers les écrits de Maupassant – se fera remarquer pour ses deux facettes, littéraire et scientifique. Les encouragements de son jury, le soutien de sa famille, de ses amis, lui ouvrent les yeux. Le désir de se lancer dans l’aventure de l’édition et du partage de ses histoires est bel et bien là.
La rencontre avec les éditions A Contresens est décisive. La magie opère. À leurs côtés, le rêve d’enfant se pare de la réalité d’une véritable profession, animée de passion, de créativité, de projets sans cesse renouvelés. Naîtront ainsi les 4 tomes du quatrième Ordre : Rencontres (2014), Résurrections (2015), Frontières (2016) et Résistances (2017).
Même si la saga le Quatrième Ordre s’apprête à offrir son dénouement, rien ne s’arrêtera, car la fin d’une histoire c’est aussi le début de toutes les autres.
L’auteur écrit pour son plaisir et cela se sent car il nous fait partager sa bonne humeur. Nous découvrons alors une histoire de fantasy a priori classique et qui respecte les règles du genre : un groupe d’aventuriers allant chercher un bidule dans une contrée dont nul n’est jamais revenu ! Cependant, les héros se sont trompés de rôle, entre le voleur maladroit, le barbare cultivé et le dragon qui ne maitrise ni son appétit ni ses flammes.
Il s’agit donc en premier lieu d’un roman d’aventure humoristique parodiant la fantasy et saupoudré de mythologie celte.
Premier tome d’une saga de quatre reliquaires, Les reines de Brocéliande revisite de façon colorée les mythes bretons et celtiques. Un des personnages de l’intrigue nous conte l’histoire selon ses ressentis, son vécu ; elle se présente alors sous un angle plus attractif. Il relaye ensuite son récit à un autre protagoniste, ce qui constitue le prochain reliquaire, et ainsi de suite.
L’époque décrite s’apparente à la nôtre, puisque les affrontements dus aux religions étaient déjà d’actualité. Inspirés de faits historiques, la magie et le fantastique ont ici d’autant plus d’accroche et de crédibilité. Les personnages tout comme les paysages – notamment Brocéliande et Tintagel – nous entraînent dans un tumultueux voyage vers les portes de l’impossible.
Reliquaire deuxième tome 2: Les portes de l’impossible
Le tome 2 des Portes de l’impossible retrace le voyage initiatique de Kendall, jeune muet, qui accompagne Merlin sur les sentiers de Brocéliande et de l’île de Bretagne. Il nous conte l’histoire selon ses ressentis et croise la route d’illustres personnages comme Arthur, Lancelot, Gwyon, Guenièvre et tant d’autres. Cette narration, bien différente de ce que l’on a coutume de lire sur le sujet, nous fait redécouvrir l’époque à travers les yeux de Kendall, et vivre l’extinction d’un monde de magie et de chevalerie. On y retrouve des lieux célèbres, tels que la forêt millénaire de Brocéliande, la cité royale de Camelot, la tour sombre de Noviomagus, et l’impressionnant champ de bataille de Camlann.
Comment qualifier un livre qui mélange dans une joyeuse indiscipline les diverses bonnes pages de plusieurs genres ?
Philippe Halvick nous entraîne ici dans un polar fantastique aux rebondissements multiples et surprenants qui nous maintient en haleine jusqu’au dernier mot, sans jamais oublier une bonne dose d’humour et toujours des personnages attachants. Cette enquête drôle et palpitante se déroule dans un milieu a priori austère : celui des assurances !
L’auteur écrit juste pour son plaisir et cela se sent, peut-être simplement par le fait qu’il nous fait partager sa bonne humeur.
Dans un monde devenu fou, Flore apporte un point de conclusion à la trépidante aventure du tome précédent : Faune. L’action, de pure fiction et pourtant écrite avant l’apparition de la Covid 19, fait écho à des sujets d’actualité brûlants et nous entraîne dans une incroyable aventure à travers le Jura, Paris et New-York.
En bon roman d’anticipation écologique, ce roman nous questionne sur les conséquences de notre mode de vie, la valeur de ce qui nous entoure, et dessine les contours du monde d’après. Comment lutter contre une épidémie dévastatrice ? Quelles idéologies privilégier ? La nature est-elle réellement l’ennemie ou sanctionne-t-elle simplement nos fautes ?
Un espoir au milieu du chaos qui s’annonce : il est encore temps d’agir et de préserver la vie telle que nous la connaissons, à la condition qu’une réelle prise de conscience voie le jour.
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